Les mesures sont engagées mais cela prend du temps. Nous avons récupéré trois millions de vaccins qui permettront de couvrir les besoins pour les animaux destinés à l'exportation. 500 000 premières vaccinations ont été réalisées, sachant qu'un rappel doit être fait après trois semaines. Sur les animaux non vaccinés, nous faisons des tests PCR afin qu'ils puissent partir.
Comment expliquer qu’une maladie qui n’a aucune conséquence sur la santé humaine bloque tout ?
Le cas des périmètres interdits
Plusieurs rencontres ont eu lieu avec les représentants turcs, mais aucune décision n’a pour le moment été prise dans ce pays actuellement en période électorale.
Sur l’Italie enfin, un délai d’attente de 10 jours doit être appliqué après la vaccination, sachant que le cas des animaux issus des périmètres interdits n’est pas encore réglé. Les éleveurs s’impatientent donc :
Nous pensions que vous alliez nous annoncer l’arrêt des zones interdites ! Ce n’est pas la peine de nous parler d’export si nous ne pouvons pas sortir nos animaux des zones interdites !
Ma responsabilité ne me permet pas de prendre ce risque. Si nous trichons dans l’application des règles, les portes se fermeront. Je ne suis pas venu pour vous mentir mais pour vous dire ce que nous mettons en œuvre. Cela demande de la méthode. Nous allons le plus vite possible.
Quant à la sécheresse, le ministre a indiqué que le conseil national de la gestion des calamités se réunirait début novembre afin que les aides soient versées avant la fin de l’année.
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