Les Français mangent toujours moins de viande bovine

La consommation de viande bovine en France s’est à nouveau contractée en 2019, de 1,3 % sur un an. Viandes à bouillir ou à braiser, à rôtir ou à griller, viande hachée et autres produits élaborés…. toutes les catégories de viande bovine sont impactées par la baisse de consommation. CP : Delphotostock/Adobe Stock
En 2019, la consommation de viande bovine en France s’est contractée de 1,3 % sur un an, selon une note de synthèse Agreste du service statistiques du ministère de l’Agriculture. À l’exception du rebond de 2018, la consommation globale de viande bovine poursuit ainsi le repli enregistré depuis 2015 et plus largement depuis 2011. Sur la période 2009-2019, elle a diminué de 0,6 % en moyenne par an.
 
Depuis 2013, la viande bovine est la troisième viande la plus consommée en France (un peu plus de 1,5 million de tonnes équivalent carcasse – tec), après celles de porc et de volailles.
Sur la période 2000-2019, la consommation moyenne par habitant de viande bovine est en léger repli, proche de 25kg par an.
 
Toutes les catégories de viande bovine impactées
 
Toutes les catégories de viande bovine sont impactées par la baisse de consommation des ménages en 2019. La consommation des viandes à bouillir ou à braiser continue de diminuer, à un rythme moins prononcé qu’en 2018. Le recul se chiffre à 4,9 % pour les pièces bovines à bouillir ou braiser, et à 3 % pour celles à rôtir ou à griller. Cette différence est due aux fortes températures de début de printemps qui ont raccourci la période de consommation des viandes à bouillir, et à l’été très chaud qui a ralenti la consommation de viandes à griller.

Au total, les achats de viande bovine fraîche hors élaborés diminuent de 3,1 %, ce qui entraîne des déséquilibres de valorisation des carcasses. Ceux-ci expliquent en partie la hausse de 1,9 % des prix de la viande bovine fraîche. Cette tendance de diminution de la consommation s’observe aussi pour les viandes de veau (- 5,9 %), alors que les prix d’achat sont en hausse de 2,2%.
 
 Les achats de produits élaborés s’inscrivent également en baisse. La viande hachée fraîche bovine recule de 1 % et celle hachée fraîche de veau diminue de 19 %, deux baisses compensées par un regain sur les préparations à base de viande hachée (+ 8 %), dans un contexte haussier des prix (+ 3,5 % pour les viandes hachées bovines). La consommation à domicile de viande hachée bovine surgelée recule aussi de 2 %), portant le total de la consommation des viandes hachées bovines à une consommation annuelle en foyer à 160 000 tonnes (en baisse de 1,4 %).
 
Les élaborés hors viande hachée sont en repli de 1,6 % en volume par rapport à 2018. Si le recul des achats de plateaux pour grillades et pour barbecue est faible (- 0,5 %), les volumes de brochettes sont en net repli (- 6 % contre - 7 % en 2018). Tous ces produits, particulièrement prisés lors de la saison d’été, ont souffert des températures élevées peu propices aux grillades en plein air.

Les importations couvrent 22 % de la consommation française de viande bovine

Issues à près de 97 % de l’Union européenne, les importations de viande bovine ont augmenté de 1,5 % sur un an, pour atteindre près de 339 milliers de tec en 2019. Cette croissance s’explique par un rebond des importations de viandes fraîches et réfrigérées, mais également par des volumes plus importants de préparations de viandes et de conserves. À l’inverse, les importations de viandes congelées ont reculé. Les importations couvrent ainsi 22 % de la consommation française de viande bovine. Cette part a légèrement progressé sur un an.

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