Les dix propositions d’Interbev pour le futur quinquennat

Les dix propositions d’Interbev pour le futur quinquennat. ©PhilippeGraillePhoto/AdobeStock
 Interbev vient de dévoiler ses dix propositions à appliquer pour préserver l’élevage français. 
 
À quelques jours de l’ouverture du Salon de l’agriculture et surtout à quelques semaines des élections présidentielles, Interbev vient de dévoiler ses propositions pour le futur quinquennat. 
 

Jean-François Guihard, président d’Interbev affirme : « Les 500000 professionnels de la filière élevage et viande attendent du président de la République une cohérence des politiques publiques qui impactent leur secteur. Car garantir cette cohérence, c’est protéger et valoriser les systèmes agricoles que la France a définis comme les plus vertueux. C’est aussi nous soutenir dans notre engagement sociétal collectif en faveur du "manger mieux" de la viande et nous aider à travailler, toujours mieux, au service des citoyens. »  

10 propositions

Ainsi, l’interprofession du bétail et des viandes énonce ses dix propositions :

- La mise en place d’une mesure miroir sur la norme "interdiction des antibiotiques activateurs de croissance en élevage". 

- La mise en place d’une mesure miroir sur la norme "traçabilité des bovins" dans le Règlement européen visant à lutter contre la déforestation importée. 

- La mise en place d’une mesure miroir sur la norme "durée de transport des bovins".

Plus aucun accord bilatéral validé sans mesure miroir dans la conditionnalité à l’ouverture des contingents d’importation à droits réduits.

Un affichage environnemental fondé sur une méthode d’évaluation robuste et largement partagée, qui tienne compte de l’ensemble des externalités d’un système de production.

Un soutien des pouvoirs publics aux campagnes de communication collectives des filières en faveur des produits sous signe d’identification de la qualité et de l’origine. 

- La mise en place effective, au plus vite, de la protection des dénominations viandes dont les modalités d’application doivent être précisées par décret. En effet, l’encadrement de l’emploi des dénominations désignant traditionnellement des denrées alimentaires d’origine animale pour la description, la commercialisation ou la promotion des denrées à base de protéines végétales fabriquées et/ou commercialisées sur le territoire français est nécessaire à la bonne information du consommateur. 

- L’introduction dans la réglementation européenne, de l’indication obligatoire de l’origine pour toutes les viandes, y compris lorsqu’elles sont utilisées dans les plats préparés. 

Le maintien de la fréquence minimale de 4 repas sur 20 de viande non hachée de bœuf, veau ou agneau en restauration scolaire et la concrétisation, à court terme, des objectifs d’approvisionnements en viandes issues d’un modèle de production durable dans la restauration collective, fixés par la loi Climat & Résilience : 60% de viandes durables minimums (en valeur) et 100% en ce qui concerne les restaurants gérés par l’État.

Un label pour les restaurants qui s’approvisionnent à 100% en viandes françaises. 

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