Au Gaec du Braumont dans les Vosges, le troupeau de prim’holstein affiche de belles performances tant en production qu’en qualité laitière. Depuis bientôt deux ans, l’exploitation dispose d’un système de traite robotisé avec deux robots. L'arrivée des robots a fait augmenter la production d’environ 1 000 l/ vache pour atteindre en moyenne 9 800 kg de lait par an.
Un niveau de production permis par une ration complète, la même tout au long de l'année, composée de paille (0,4 kg), de regain (2,5 kg), de luzerne enrubannée-foin (2 kg), de farine de maïs (2 kg), de tourteau de colza (1,8 kg), d’ensilage de luzerne méteil (8 kg), d’ensilage de maïs (25 kg) mais aussi de minéraux (1 kg). De plus les éleveurs procèdent à plusieurs cures de cinq jours d'huile de foie de morue. Les minéraux à l’auge sont complétés par du tourteau distribué au robot. Parmi eux, on retrouve notamment 550 g de TMA, un minéral TMCE à base d’oligoélements et de minéraux.
"Dans les années 1980 nous avions énormément de problèmes de métrite, c’est pour cette raison que nous avons incorporé du TMA dans la ration, pour rétablir l’équilibre microbien des vaches", explique Stéphane Lanterne, associé au Gaec du Braumont.
Un bon état sanitaire du troupeau
"Certes la quantité de 550 g de TMA peut paraître un peu élevée avec un coût de d’environ 30 centimes du kg de ration, mais face au risque métabolique des rations pour des vaches hautes productrices qui ne sortent jamais, au vu des résultats technico-économiques, le TMA est largement valorisé. Ainsi, l’éleveur rencontre moins d’ennuis grâce à la fonction régulatrice du minéral. Quand une vache est bien au niveau de son appareil digestif, on a déjà gagné pas mal de choses."