Hugues Triballat, président des laiteries H. Triballat Rians, revendique un engagement « dans la durée, sur toute la chaîne et intégrant 100 % des producteurs ». Pour cela, des partenariats ont été noués avec trois ONG : la LPO, le CIWF et le WWF. Des objectifs d’amélioration des pratiques ont été coconstruits avec neuf organisations de producteurs, représentatives des 450 producteurs de lait affiliés aux laiteries.
Accès au pâturage ou à l’extérieur pour tous
Parmi ces objectifs, on peut citer la visée d’une alimentation 100 % française pour les animaux, une réflexion sur le logement des jeunes, la plantation de haies ou encore la généralisation du pâturage pour les vaches laitières, et de l’accès à l’extérieur pour les chèvres, d’ici 2030. Les laiteries H. Triballat Rians expliquent qu’elles se « donnent le temps », pour trouver des solutions pour tous leurs producteurs. Sylvain Boiron, éleveur de chèvres laitières ajoute « sortir les chèvres, c’était fou pour nous, quand on a construit nos bâtiments, on n’y pensait pas, mais on va essayer ».Accès facilité au service de remplacement
En ce qui concerne la rémunération des éleveurs, les laiteries H. Triballat Rians visent un prix aux 1 000 l supérieur de 20 € au prix moyen établi par FranceAgriMer, un soutien aux jeunes installés pendant les sept premières années, ou une aide pour recourir au service de remplacement.D’autres objectifs de réduction de l’empreinte environnementale font partie de la démarche, comme la diminution de 25 % des GES et du plastique utilisé (250 t dont une centaine en 2021), ainsi qu’un engagement pour la sécurité et la qualité de vie au travail des collaborateurs.
Le bien-être animal : préoccupation phare des 18-34 ans
Avec leur démarche « laiterie familiale engagée », les laiteries H. Triballat Rians se veulent en accord avec les attentes des consommateurs. Elles s’appuient pour cela sur une étude réalisée en ligne par YouGov France, entre le 23 et le 25 mars 2021, auprès de 1014 personnes âgées de 18 à 34 ans, et portant sur leurs attentes et leurs pratiques de consommation.La durabilité de leur système alimentaire importe aux sondés puisque 44 % d’entre eux souhaitent tendre vers une consommation plus durable. Toutefois, 19 % indiquent que leur budget restreint les en empêche. 21 % des sondés donnent en revanche la priorité au goût des aliments et au temps de partage que représentent les repas.
Pour 47 % des sondés, un produit laitier de qualité est le plus naturel possible (sans substances chimiques ni ingrédients indésirables). Le deuxième facteur de qualité est celui de la prise en compte du bien-être animal (36 %). Ce facteur se retrouve également en première position quant aux raisons qui pousseraient les sondés à refuser d’acheter un produit (49 %), devant leur prix trop élevé (45 %) ; preuve que le bien-être animal est une préoccupation importante pour les jeunes. Enfin, la rémunération des éleveurs importe aussi, car pour 47 % d’entre eux, une marque qui se dit engagée se doit de payer le lait correctement aux producteurs.
