Vers une éradication de la BVD en Bretagne

1,3 million de bovins bretons possèdent une appellation « BVD : bovin non IPI ». L’année 2019 a vu le nombre d’IPI reculer de 30 %. CP : DR
Le Groupement de défense sanitaire (GDS) Bretagne a tenu son assemblée générale le 1er septembre dernier, l’occasion de présenter l’actualité sanitaire animale en 2019-2020 dans la région.

De nouveaux cas d’IBR sont apparus localement en 2019, et la maladie reste en permanence sous surveillance. Malgré les foyers récents, la région conserve son statut de zone épidémiologiquement favorable (ZEF). Les foyers d’Ille-et-Vilaine ont été maîtrisés et le GDS poursuit actuellement la surveillance pour stopper toute transmission. 98,4 % des ateliers bovins ont l’appellation « troupeau indemne d’IBR ». En 2019, sur les treize cheptels suspects, trois nouveaux cheptels infectés ont été détectés portant le cumul de cheptels suivis en assainissement à douze avec un total de 637 bovins positifs. « La réapparition de cette maladie doit rappeler l’importance de maintenir une vigilance très forte sur les risques de voisinage, sur les intervenants en élevage ainsi que sur l’importance des mouvements d’animaux sécurisés (achat, vente, transmission, …) » , indique le GDS Bretagne.
 

Plus de 88 % de cheptels laitiers indemnes de BVD

Le plan d’éradication de la BVD de GDS Bretagne « BVD free 2021 » se poursuit, pour atteindre l’objectif fixé pour la région. Pour cela, le groupement a intensifié l’action, avec notamment l’attribution de statuts pour les petits cheptels. L’action engagée il y a cinq ans s’est concrétisée par une forte baisse du nombre d’IPI 1 dépistés et trouvés sur l’année 2019. « C’est la première fois que la baisse du nombre d’IPI est si importante, près de 30 % . Aujourd’hui 1,3 million de bovins bretons possèdent une appellation « BVD : bovin non IPI », et plus de 88 % de cheptels laitiers et 89 % de cheptels allaitants sont considérés indemnes : on va bien vers une éradication », souligne le GDS Bretagne.
 
En matière de paratuberculose, le GDS Bretagne propose désormais une boîte à outils qui permet à l’éleveur de choisir un plan d’action personnalisé. « Certifier les élevages et les bovins pour avoir un statut paratuberculose reconnu nationalement et commercialiser ainsi les animaux dans des filières exigeantes est essentiel. Les éleveurs doivent connaître leur statut, par le biais des analyses de lait. Chaque éleveur peut y avoir accès et, en cas de résultat positif, doit adapter le plan d’action à ses objectifs d’élevage », précise Thierry Le Druillennec, président du groupement.
 
« Prévenir, surveiller, assainir sont les missions prioritaires de GDS Bretagne. En 2020, ces trois mots gardent tout leur sens car rien n’est jamais acquis et la vigilance reste indispensable pour maintenir un excellent niveau sanitaire régional », conclut le responsable.
 

 

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