« L'Union européenne doit rejeter la demande des pays tiers »
« Ces pays tiers ont déjà bénéficié d'une baisse substantielle du tarif douanier, à hauteur de -57% depuis 2009, ce qui représente une réduction de 101 € par tonne exportée. De plus, ces pays tiers n'ont pas encore atteint leur volume d'exportation agrégé maximal avec le tarif préférentiel actuellement autorisé. Cela signifie qu'ils peuvent exporter légalement un volume total supplémentaire de près d'un million de tonnes cette année sur le marché européen, soit 25% de plus que ce qu'ils exportent déjà vers l'Europe. Un tel approvisionnement supplémentaire sur le marché européen provoquerait avec certitude un désastre », souligne l’Apeb qui ajoute que 12 000 producteurs et 30 000 emplois sont liés à la filière en Espagne, en France et au Portugal. « Pour cette raison, l'Union européenne doit rejeter la demande des pays tiers d'abaisser encore davantage le tarif actuel. »L’Apeb dénonce également « d’autres demandes d’avantages pour la banane de ces pays tiers qui favoriseraient une concurrence déloyale croissante de la part de ces pays producteurs dont les normes sociales, sanitaires et phytosanitaires sont très laxistes par rapport aux normes européennes exigeantes imposées aux producteurs européens. »