L’année dernière, Lely s’est intéressé à la qualité du fourrage et à l’échauffement des cubes d’ensilage de maïs dans la cuisine Lely Vector. L’université de Milan, en charge de l’étude vient de publier ses résultats.
En poursuivant la culture du maïs fourrage, les éleveurs qui se convertissent à la bio bénéficient de nombreux avantages pour améliorer la productivité de leur surface fourragère.
C’est un fait, en France, les maïs ensilage ont tendance à être récoltés trop tardivement, lorsque le taux matière sèche dépasse les 35 %. Cet indicateur, lorsqu’il est trop élevé peut engendrer des conséquences sur la conservation et la qualité de l’ensilage.
Dans le cadre du projet Interreg Protecow, Benoît Verriele, nutritionniste pour Avenir Conseil élevage vient de présenter les résultats et pistes de réflexion inspirés de l’expérience flamande sur la culture de l’herbe.
Aujourd’hui, la demande venant des agriculteurs et de la société est de plus en plus forte pour réduire notre dépendance aux correcteurs azotés. Depuis quelques années, de nombreuses questions apparaissent autour de l’autonomie protéique traitée via le levier des fourrages.
Alors qu’Arvalis-Institut du végétal estimait au début du mois un possible début des chantiers de récolte vers le 16 août, certains chantiers ont débuté bien plus tôt sur dans une partie de l’Hexagone.
Une teneur en matière sèche de 30 à 35 %, un tassage et un bon dimensionnement du silo permettant un avancement rapide du front d’attaque constituent le trio gagnant d’une bonne conservation du maïs fourrage, rappelle Arvalis-Institut du végétal.
Avec le changement climatique, les périodes chaudes et sèches se multiplient, en particulier durant la période de culture du maïs. Son cycle est plus rapide et dicte des ensilages plus précoces. L’idéal est de réajuster sa date de récolte en cours de cycle, afin de viser un taux de matière sèche optimum.
Arvalis – Institut du végétal vient de diffuser sa seconde carte des dates prévisionnelles de début des récoltes de maïs fourrage. Après celle qui a été diffusée il y a deux semaines elle ajuste, par région, la période possible de début de récolte pour un scénario climatique à venir normal.
Stocker 2,2 t de MS par UGB tous les ans, c'est l'objectif que se fixe la ferme expérimentale de Thorigné-d’Anjou, située dans le Maine-et-Loire, pour atteindre de l'autonomie. Elle est conduite en agriculture biologique avec des vaches allaitantes au potentiel agronomique modeste. Depuis plusieurs années, la ferme expérimente l'association céréales-protéagnieux récoltée en ensilage.