« Si nous pouvons reconnaître l’intérêt de La Note Globale dans certains secteurs agricoles, nous considérons, suite à certaines évolutions envisagées depuis six mois, que les divergences constatées entre la démarche de la filière laitière et LNG sont inconciliables aujourd’hui », explique la FNPL dans un communiqué.
Une autre divergence majeure est aussi apparue dans les discussions, celle de la segmentation du bien-être animal. La FNPL s’est engagée dans un plan de filière appelée « France Terre de Lait ». Dans cette démarche de responsabilité sociétale, le bien-être animal est constitutif du socle commun. Il s’appuie sur la charte des bonnes pratiques d’élevage et est évalué sur la base du référentiel Boviwell.
« Si La Note Globale semble accepter de prendre ce référentiel en compte, pour nous, le bien-être animal ne peut pas être une démarche de segmentation, et aucune d’entre elles ne peut être ajoutée à ce socle. Nous sommes engagés à faire progresser les élevages dans le cadre de France Terre de Lait à travers quatre axes qui répondent aux attentes des consommateurs : la performance économique et sociale, la performance sanitaire, la performance de production responsable, et la performance alimentaire. France Terre de Lait est un tout, équilibré, garant de la pérennité de la filière laitière française, et c’est, pour les années à venir, notre seul credo. »
