Le point sur l’autonomie fourragère

L’essentiel sur l’autonomie fourragère. Photo : DR.
Voici les éléments clés que rappelle le Gnis pour maximiser l’autonomie fourragère.
 
1-Produire un maximum de fourrages de qualité sur l’exploitation
Deux conditions sont nécessaires pour y parvenir : un rapport PDI/UFL qui correspond aux besoins des animaux, et un taux d’encombrement le plus faible possible afin que l‘animal en consomme la plus grande quantité pour éviter de lui faire ingérer trop de concentrés.

2-Maitrîser les coûts de production
Les frais de stockage peuvent venir tripler le coût alimentaire, en comparaison à un fourrage pâturé.
Atteindre l’autonomie fourragère en matière de protéines pour les vaches laitières (120 grammes de protéines par kilogramme de matière sèche ingérée) est beaucoup plus difficile que pour les génisses et les vaches allaitantes (80 et 100 grammes de PDI par UFL). En ce qui concerne l’énergie, les céréales et la betterave fourragère peuvent compléter facilement la ration énergétique.

3- Produire des fourrages de qualité
Moins un fourrage est encombrant, plus la ration sera concentrée en énergie et en protéines (voir tableaux joints).

4- Favoriser le pâturage
En fonction des espèces choisies, on peut obtenir de l’herbe de qualité tôt au printemps, de l’herbe capable de produire en conditions estivales ou plus tard à l’automne (voir prairies-gnis.org et https://www.herbe-book.org/index.php). Pour les périodes particulièrement difficiles (sécheresse, canicule), la technique du stock d’herbe sur pied consiste à laisser pousser l’herbe puis à organiser un pâturage au fil avancé quotidiennement de cette végétation plus haute. Toutefois, la qualité doit être malgré tout la première préoccupation. Il est donc nécessaire d’effectuer au moins un déprimage, d’avoir une proportion de légumineuses (trèfle blanc, lotier, luzerne) en mélange et des graminées à longue souplesse d’exploitation et résistantes aux maladies.

5-Optimisation des fourrages stockés
Pour produire des rendements optimaux —ce qui permet de baisser les coûts de production — le Gnis mentionne de choisir des espèces adaptées aux conditions pédoclimatiques, aux différents modes de récolte, faciles à conserver, productives, de bonne valeur alimentaire et appétentes.

6-Les fonctions  essentielles des légumineuses

 Les légumineuses sont l’épicentre de l’autonomie fourragère, mentionne le Gnis.  Elles ont une fonction agronomique essentielle dans la rotation (plus d’autonomie azotée et plus de reliquats pour les cultures suivantes) et une fonction diététique importante dans la ration. 

Pour choisir les légumineuses, deux réglettes GNIS sont disponibles pour les éleveurs : l’une concerne le choix des espèces et des variétés pour les prairies, et l’autre les espèces utilisables en cultures dérobées fourragères.
 
 

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