Le Foll inaugure le Space et appelle la confiance

"On peut faire des reproches au gouvernement, mais il faut du dialogue pour construire, pas toujours une relation de défiance", a déclaré Stéphane Le Foll. Photo: Nathalie Tiers/Pixel image.
Le ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire Stéphane Le Foll a inauguré le Space à Rennes par une visite matinale et courte le mardi 16 septembre. Il a déclaré :

Ma visite est rapide car je dois être cet après-midi à l'Assemblée pour un vote de confiance, et je suis ici aussi pour une visite de confiance. J'ai en tête les sujets qui préoccupent les éleveurs. On peut faire des reproches au gouvernement, mais il faut du dialogue pour construire, pas toujours une relation de défiance.

Le ministre a notamment rappelé les reproches qui lui ont été faits à propos de la suppression des restitutions à l'exportation qui allait "condamner" la filière volailles. Il a affirmé qu'il était désormais fier de la restructuration de Doux, qui présenterait l'an prochain un résultat net positif, et cela sans restitution !

La filière volailles est en train de renaître, bien que tout ne soit pas réglé, notamment le cas de l'entreprise Tilly-Sabco. Mais la preuve est faite qu'on peut y arriver, à condition de poser les vrais diagnostics et de contruire les vraies solutions. Dans deux mois, j'aurai des propositions également pour la filière porc qui a un énorme potentiel mais qui doit être repensée.

"Une forme d'économie circulaire"

À propos du contexte international, notamment l'embargo russe qui touche les fruits et légumes, mais aussi le lait, et les viandes bovine et porcine, Stéphane Le Foll a expliqué que la commission européenne avait annoncé une enveloppe de 180 millions d'euros, auxquels pourraient s'ajouter 400 millions d'euros de fonds de gestion de crise.

Pour résoudre ce problème d'embargo, la France doit construire ses demandes et les pays européens doivent être coordonnés. Par ailleurs, nous travaillons sur des alternatives à ce marché. L'Afrique et le bassin méditerranéen restent stratégiques et la France doit y être présente. Pour la viande, nous travaillons à l'ouverture du marché philippin à plusieurs entreprises françaises. Pour le lait et les produits laitiers, nous avons des résultats sur l'Indonésie, et des négociations sont en cours avec le Brésil.

Enfin, sur le dossier de la directive nitrates, pour lequel la Bretagne est très concernée, le ministre a été particulièrement ferme :

Le calcul de l'azote total est un choix rationnel : il faut faire cette expérimentation. La Bretagne a un excédent d'azote organique et continue à acheter de l'azote minéral. C'est une idée simple que de bien utiliser cet azote organique dans une forme d'économie circulaire : on ne peut remettre en cause cet objectif.


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