[Témoignage] « La génétique est un travail d’équipe »

« La génétique est un travail d’équipe » ©H.Grare/TerroirEst
Éleveur en Moselle, Olivier Jacquemin a à cœur, depuis 20 ans, d’améliorer le niveau génétique de son troupeau charolais. Son travail est aujourd’hui récompensé. Ossons, un taureau né sur la ferme, est aujourd’hui n° 1 en IVMAT. 

Olivier Jacquemin gère un troupeau d’une cinquantaine de vaches allaitantes de haute valeur génétique à Malaucourt-sur-Seille, en Moselle. L’élevage est mené en système naisseur. Les 133 ha de l’exploitation, dont 62 ha de cultures et de prairies temporaires ainsi que les 71 ha de prairies permanentes lui permettent d’être autonome en fourrages et en paille. 

Insémination artificielle depuis 20 ans 

Si le taux de pénétration de l’insémination artificielle n’est que de 11 % au niveau national et 35 % dans l’Est, Olivier Jacquemin a fait le choix de l’insémination artificielle pour la reproduction de son troupeau allaitant charolais depuis plus de 20 ans.

« On pratiquait l’insémination pour le troupeau laitier, on l’a naturellement fait pour le troupeau allaitant, confie l’éleveur. L’insémination permet vraiment d’adapter chaque taureau à chaque vache. »

Olivier Jacquemin fait partie du schéma de sélection de Charolais Univers. 

100 % des femelles génotypées 

L’éleveur axe la sélection avant tout sur les qualités maternelles. « L’élevage d’Olivier est aujourd’hui un troupeau phare dans l’Est », pointe Emmanuel Richier, technicien charolais pour Elitest. L’IVMAT du troupeau (index sur les valeurs maternelles), sur la dernière campagne, s’est établi à 106,2 tandis que la moyenne de la race est à 98,2. « Le troupeau est également haut en production et en morphologie », ajoute le technicien.
Dès que l’opportunité s’est présentée, Olivier a fait génotyper l’ensemble des femelles du troupeau ainsi que les mâles destinés au schéma de sélection et les taureaux susceptibles d’être vendus comme reproducteurs. « Le génotypage offre une bien meilleure visibilité sur le troupeau », apprécie l’éleveur. 

« Le génotypage permet d’écarter les animaux ayant le gène de l’ataxie, de gérer les accouplements avec le gène culard sans pour autant le supprimer mais aussi de connaître le statut des animaux sur le gène sans cornes. Car Olivier travaille aussi le gène sans cornes. Le génotypage permet de maximiser les chances de réussite des accouplements, même s’il reste toujours une part de hasard », complète Emmanuel Richier.

 
Retrouvez l'article complet dans le numéro de février de Cultivar Élevage : 

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