[Témoignage] RGI - trèfle, la valeur sûre

Les vaches taries et les génisses pleines pâturent tout l'hiver. © Dominique Luherne

Au Gaec du Rendez-vous, les vaches laitières ont toujours pâturé des dérobées. Aujourd’hui, le trèfle accompagne le RGI autrefois implanté pur, et l’association représente la ration hivernale des génisses pleines et des vaches taries.

Dans le Morbihan, le Gaec du Rendez-vous élève 150 vaches laitières, à 90% des holstein, et leur suite. Le pâturage des cultures dérobées est un classique : « On l’a toujours fait, aussi loin que je m’en souvienne, explique Dominique Luherne, un des cinq associés du Gaec familial. Dans les années 1970-1980, mes parents implantaient déjà des dérobées après la moisson, car nos surfaces étaient alors assez restreintes. À l’époque, c’était du ray-grass italien (RGI) en pur et du colza fourrager. »

Si aujourd’hui le trèfle accompagne le RGI, notamment pour enrichir les couverts en protéines, la pratique est toujours restée sur la ferme, pour les génisses pleines et les vaches taries. Une soixantaine de vaches pâturent ainsi tout l’hiver, d’octobre à fin mars, début avril.

Qualité aléatoire pour les mélanges à visée plus agronomique

Depuis quelques années, les associés du Gaec implantent également quelques hectares de couverts multi-espèces, à visée plus agronomique. Un mélange de tournesol, vesce, trèfle et avoine.

« Nous les faisons aussi pâturer. Nous mettons moins d’animaux par parcelle car le couvert est haut et il est parfois difficile de les y retrouver. Les vaches le consomment bien, mais la valeur alimentaire est difficile à évaluer, et la qualité est plus aléatoire, la ration des vaches est moins équilibrée. On voit qu’elles sont moins bien qu’avec l’association RGI - trèfle, commente l’éleveur. Nous avons tout essayé, mais le mieux reste tout de même cette association graminée et légumineuses. Et nous n’avons jamais été embêtés avec des repousses de RGI résistantes dans les cultures suivantes. Peut-être grâce à la qualité de la semence que nous achetons, ou parce qu’il ne revient que tous les quatre ans dans la rotation.»



 

Retrouvez l'intégralité de l'article dans le numéro d'avril de , ainsi que d'autres témoignages sur le pâturage des dérobées et des couverts.

 

Santé - Alimentation

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15