L’appréciation morphologique des animaux dans le cadre d’une démarche de classification revêt un intérêt technique et économique certain.
Un système de score permet d’établir une note de synthèse pour chaque femelle à partir du pointage de différents postes d’intérêt. Il s’agit d’un bon prédicteur de la performance économique d’une vache et donc un bon outil de tri à l’échelle du troupeau.
L’assemblée générale de la section nord-est de Montbéliarde Association, à Vesoul, a été l’occasion de présenter une étude réalisée par Mathis Ecarnot sur les mensurations des montbéliardes, étude qui repose sur des mesures effectuées en élevages dans le département du Doubs et les départements voisins en 2023 : postes hauteur au sacrum, largeur de poitrine, profondeur de poitrine, profondeur de flanc, largeur de bassin, largeur aux hanches et largeur aux trochanters.
Une étude portant sur 1.562 vaches
Cette étude portait sur 1.562 vaches de la 3e à la 8e lactation et a permis d’analyser différents paramètres, comme l’alimentation (ensilage ou foin), le mode de logement (libre ou logettes) et l’âge au premier vêlage.
Une conclusion intéressante émerge de cette étude : les vaches les plus précoces au premier vêlage présentent les développements les plus importants à l’âge adulte.
En outre, depuis la dernière étude réalisée il y a environ quinze ans, les vaches montbéliardes ont gagné en moyenne 2,5 cm en taille. Cette recherche s’inscrit dans le cadre d’un vaste projet de reclassification qui devrait aboutir à l’automne prochain, selon le président de l’association.
