Pour soutenir les producteurs de pêches et nectarines, des représentants d’AOP membres de l’Areflh (Assemblée des régions européennes fruitières, légumières et horticoles), se sont réunis à Bruxelles pour une rencontre avec les services de la DG Agri. Objectif : trouver des solutions rapides pour soutenir les producteurs face à la crise de marché des pêches et nectarines, notamment par l’augmentation des volumes de retrait, déjà inclus dans le règlement 2017/1165 et lié à l’embargo russe.
Suite à une réunion organisée avec les experts des États membres le 24 août dernier à Bruxelles, la Commission européenne a décidé de tripler ces volumes de retrait pour l’Espagne, la Grèce et l’Italie, soit respectivement 19 550, 10 710 et 4 760 tonnes supplémentaires. Cette décision doit être actée dans un règlement qui devrait être publié début septembre, avec un effet rétroactif au 3 août 2017.
Simona Caselli, présidente de l’Areflh, s’est félicité de cette décision :
"C’est un succès de l’intervention de l’Areflh qui a permis de mobiliser et de coordonner les actions entre différents pays, et qui s’est manifestée par la réponse rapide de la DG Agri et par les supports conjoints des gouvernements concernés."
"La crise du marché des pêches et nectarines est la conséquence de productions qui ne peuvent être totalement contrôlées à la fois en Italie et dans le reste de l'Europe du Sud. Aussi, il ne faut pas ignorer la quantité de produit du Maghreb (Maroc en particulier) qui entre dans le marché européen, vendu comme espagnol ».