Face aux faucheuses à disques, les machines dotées d’une barre de coupe à sections semblent désuètes. Pourtant, à largeur équivalente, elles nécessitent moins de puissance.
Dans une bonne partie de l’Hexagone, notamment dans le Grand-Ouest, les ensilages d’herbe ont déjà débuté. Lors de la préparation du chantier, certaines questions se posent comme celle du remplissage des boudins qui serviront à lester la bâche du silo.
Douze essais menés entre 2009 et 2015 ont montré l’intérêt d’ajouter de l’herbe dans les rations sèches d’engraissement des jeunes bovins. Les croissances restent bonnes tout en économisant des achats.
Alors que la météo, plutôt pluvieuse, de cette année a rendu la moisson compliquée sur une bonne partie de l’Hexagone, elle a fait le bonheur des éleveurs !
Au 20 août, comme le révèle un communiqué Agreste, la météo reste favorable à la pousse des prairies.
Fini les gelées et les températures basses, place pour les trois prochains mois à un climat sec et plus chaud que la normale. Une météo capricieuse en ce début d’année qui a soulevé de nombreuses questions, notamment sur la pousse de l’herbe et sa capacité de rattrapage.
Si une faucheuse de 6 m promet un débit de chantier supérieur à une machine de 5 m, à l’utilisation, leur coût reste assez proche. L’écart se creuse cependant pour les faucheuses dotées d’un conditionneur.
« Le tarissement de la vache laitière doit faire l’objet d’une attention particulière. Les enjeux sont multiples : soigner et reposer la mamelle, préparer la lactation à venir ainsi que la future reproduction. Quels que soient la race, l’environnement et la saison, les objectifs sont toujours les mêmes », introduit Jérôme Larcelet, expert nutrition chez Seenorest.
Au 20 septembre 2019, le déficit de la production cumulée des prairies permanentes s’accentue au niveau national, indique le ministère de l’Agriculture dans une note Agreste Infos rapides publiée le 30 septembre.