La plupart des prairies françaises se sont transformées en paillassons dès le début de l'été 2022, obligeant les éleveurs à interrompre le pâturage. Malgré le stress intense qu'elles ont subi, beaucoup repartiront l'an prochain. Certaines le feront après un long repos, d'autres avec un petit coup de pouce, qui peut se faire à peu de frais.
Ce lundi 22 août, Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a annoncé les premières mesures pour aider les agriculteurs touchés par la sécheresse. Celles-ci concernent les aides Pac, les cotisations sociales, des dérogations...
2020 restera dans les mémoires comme une nouvelle année sèche ou le déficit fourrager a affecté les différents systèmes herbagers des élevages du Grand-Est. À l’inverse des EBE en reculs, les surcoûts alimentaires, quant à eux, ont naturellement augmenté. Le dispositif Inosys Réseaux d'Élevage Grand-Est, revient sur cette année.
Le dispositif Inosys Réseaux d’élevage Grand-Est vient de rendre ses prévisions de résultats économiques 2020. Cette année, marquée une nouvelle fois par la sécheresse, va laisser, pour certains, des traces.
Face au manque de paille dans de nombreuses régions, des alternatives peuvent être mises en place pour assurer une bonne ressource en paille. À noter, tout de même, que selon les espèces, les conditions climatiques, les types de bâtiments d’élevage, le remplacement de la paille par ces produits pourra être partiel ou total.
Alors que l'état de sécheresse persiste en ce début du mois d'août, la FNPL demande à l’Union européenne de permettre à l’ensemble de la profession agricole de pouvoir valoriser, en période de sécheresse, les jachères dès lors qu’elles sont destinées à l’alimentation des troupeaux.
À part la façade atlantique, peu de régions échapperont à la sécheresse estivale de 2020, les éleveurs vont donc devoir s’adapter. Le Gnis donne quelques consignes.
Face aux deux canicules, de juin et de juillet, et une pluviométrie très faible, les agriculteurs se trouvent désarmés face à la sécheresse. Lors d’une réunion en Anjou pour alerter les décisionnaires, les élus et le public, un éleveur bio a témoigné de ses diverses actions pour limiter l’usage de l’eau.