2020 restera dans les mémoires comme une nouvelle année sèche ou le déficit fourrager a affecté les différents systèmes herbagers des élevages du Grand-Est. À l’inverse des EBE en reculs, les surcoûts alimentaires, quant à eux, ont naturellement augmenté. Le dispositif Inosys Réseaux d'Élevage Grand-Est, revient sur cette année.
Le dispositif Inosys Réseaux d’élevage Grand-Est vient de rendre ses prévisions de résultats économiques 2020. Cette année, marquée une nouvelle fois par la sécheresse, va laisser, pour certains, des traces. Â
"La production cumulée des prairies permanentes a subi une nouvelle dégradation en octobre 2020.
Face au manque de paille dans de nombreuses régions, des alternatives peuvent être mises en place pour assurer une bonne ressource en paille. À noter, tout de même, que selon les espèces, les conditions climatiques, les types de bâtiments d’élevage, le remplacement de la paille par ces produits pourra être partiel ou total.Â
Alors que l'état de sécheresse persiste en ce début du mois d'août, la FNPL demande à l’Union européenne de permettre à l’ensemble de la profession agricole de pouvoir valoriser, en période de sécheresse, les jachères dès lors qu’elles sont destinées à l’alimentation des troupeaux.
À part la façade atlantique, peu de régions échapperont à la sécheresse estivale de 2020, les éleveurs vont donc devoir s’adapter. Le Gnis donne quelques consignes.
Face aux deux canicules, de juin et de juillet, et une pluviométrie très faible, les agriculteurs se trouvent désarmés face à la sécheresse. Lors d’une réunion en Anjou pour alerter les décisionnaires, les élus et le public, un éleveur bio a témoigné de ses diverses actions pour limiter l’usage de l’eau.
Le Gnis donne quelques solutions pour éviter les conséquences économiques et techniques de la sécheresse sur les prairies.
Dans le monde, les prairies représentent 70 % de la surface agricole utile. Bénéfiques à l’environnement et sources d’autonomie pour les éleveurs, elles pourraient permettre à l’agriculture de relever le défi de l’adaptation au changement climatique. Mais comment les prairies réagiront-t-elles face au manque d’eau, combiné à des températures et des teneurs en CO2 plus élevées ?
Au mois de septembre, la collecte de lait a reculé de 1,7 % par rapport à l’an passé, indique la dernière note Agreste Conjoncture « Lait» du Service de la statistique et de la prospective du ministère de l’Agriculture (SSP).
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