Le groupe Bel et l’APBO s’engagent sur un prix de base du lait à 350 €/1 000 l

De gauche à droite, Yoann Lézé, vice-président de l'APBO, Gilles Pousse, président de l'APBO, Béatrice de Noray, directrice générale de Bel France, Antoine Fiévet, président du groupe Bel et Frédéric Dorilleau, vice-président de l'APBO. Photo : Jimmy Delpire
C’est depuis la ferme du Bois Oran, adhérente à l’association des producteurs Bel de l’Ouest (APBO), dans la Sarthe que s’est déroulée, le 2 décembre, la présentation de l’accord unique conclu entre l’APBO et le groupe Bel, créé il y a plus de 150 ans, pour l’année 2021. 
 
Antoine Fiévet, président du groupe Bel, a rappelé en ouverture que ce groupe familial a mis en place, il y a plus de 3 ans, avant les lois EGalim, ce partenariat avec l’APBO.

« Ce partenariat est d’abord unique par son impact avec la juste rémunération des éleveurs, supérieure de 11 % par rapport au prix moyen du marché depuis trois ans. Cet investissement, conséquent pour le groupe Bel, représente sur trois ans 50 millions d’euros, soit 20 000 € par an et par exploitation », indique le président. 

Vers une agriculture durable

Le partenariat concerne aussi le développement de pratiques responsables qui touchent à la fois le pâturage et l’alimentation, puisque 98 % des vaches sont au pâturage et que 100 % sont nourries sans OGM, ainsi que les démarches mises en place pour le bien-être animal et le bilan carbone. 

« C’est également un partenariat unique grâce à son ampleur. Il s’agit de 100 % du lait collecté qui est destiné à fabriquer les produits comme Kiri, Boursin et Mini Babybel. Quand vous achetez un Mini Babybel, vous contribuez à construire et à pérenniser cette filière », rappelle Antoine Fiévet. 

Un objectif de livraison de 405 millions de litres  

Pour la 4e année de ce partenariat et malgré un contexte difficile, l’APBO et le groupe Bel ont travaillé sur un nouvel accord dans le but d’apporter une sécurité aux éleveurs. 

« De chaque côté, nous avons la volonté commune d’apporter aux 800 fermes de la visibilité avec un prix connu à l’automne pour l’année suivante, explique Frédéric Dorrileau, vice-président de l’APBO. Depuis trois ans, cet accord apporte plus de stabilité dans les élevages. »

Dès cet automne, l’entreprise Bel et l’APBO s’engagent sur un prix de base du lait 38/32, pour l’année 2021 de 350 €/1 000 l avec une prime de 21 €/1 000 l pour rémunérer les différents axes de différenciation. Du fait de la conjoncture cette année, le prix sera réajustable en fonction des conditions de marché. Un accord a été conclu pour un objectif de livraison de 405 millions de litres. 

Un prix qui peut varier de 335 €/1 000 l à 360 €/1 000 l 

« Avec cet accord 2021, nous nous inscrivons dans la continuité des dernières années de notre partenariat, affirme Béatrice de Noray, directrice générale de Bel France. Pour cette 4e année, nous ne pouvions pas nous soustraire du contexte. Nous avons travaillé avec l’APBO à la définition d’un prix de référence annuel négocié avec un mécanisme d’ajustement borné qui sera activé en fonction de variations potentielles et importantes du marché. Nous avons un prix de référence annuel négocié de 350 €/1 000 l avec une reconduction des primes à 21 €/ 1 000 l qui se décomposent à 15 € pour l’alimentation sans OGM et 6 € pour l’accès des vaches aux pâturages. »

Un ajustement basé sur les cours de FranceAgriMer

Le mécanisme d’ajustement, basé sur le prix du lait conventionnel de FranceAgriMer, peut fonctionner dans les deux sens. En cas de baisse du marché, au-delà d’un certain niveau convenu il sera adapté à la baisse en prix mensuel moyen. En cas de revalorisation du marché à certains niveaux, il sera adapté à la hausse. Ce mécanisme fonctionnera avec des bornes garanties, avec un prix mensuel seuil au plus bas à 335 €/1 000 l hors prime et un prix mensuel plafond à 360 €/1 000 l hors prime. Ce principe vaut pour 100 % de la collecte. 

Bien-être animal et carbone au cœur du partenariat

En 2021, l’APBO va poursuivre ses engagements de différenciation en lien d’une part avec le soin porté aux animaux et d’autre part avec la réduction de l’empreinte carbone des fermes. 
L’APBO et Bel ont convenu le déploiement du référentiel Boviwell dans les élevages partenaires. Cet outil permet une évaluation du bien-être animal sur la ferme. 

Déploiement des audits Cap2ER

Par ailleurs, les deux organismes poursuivent leurs efforts sur le plan d’action, engagé en 2019, visant la réduction de l’empreinte carbone des élevages par le déploiement d’audits Cap2ER de niveau 2. En 2021, ce seront 80 % des adhérents qui seront engagés dans la démarche avec un objectif de couvrir 100 % d’ici fin 2022. 
En parallèle de ces actions, l’APBO déposera un dossier de labellisation de la réduction des émissions de CO2 de ses fermes adhérentes dans le cadre de la démarche label bas-carbone.

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