« Tous nous ont confié l’impérieuse nécessité d’une inflation des prix aux consommateurs », affirme la fédération. Des hausses de prix significatives sur les produits laitiers sont urgentes sans attendre les négociations commerciales qui viennent de débuter. »
Par ailleurs, la FNPL dénonce une « application molle ou nulle de la loi Egalim ».
« Quand elle n’est pas pleinement appliquée, cette loi ne sait pas compenser l’effet ciseau sur la rémunération des producteurs, ce que nous déplorons. Le prix du lait doit partir du prix de revient agricole – ce n’est pas négociable – c’est le sens de l’indicateur de prix de revient publié par le Cniel. C’est le seul indicateur à prendre en compte pour la ferme France. Ensuite, et seulement ensuite, les transformateurs peuvent ajouter leur propre coûts, et, enfin, la distribution ajoute les siens pour arriver à un prix conforme à la loi. Il n’est d’avenir serein pour notre filière que dans ce mode de construction des prix. »
