L’objectif de Déclic travail est de rendre accessible la bibliographie concernant le travail en élevage dans un seul et même outil, et de proposer aux éleveurs un outil d’aide à la décision.
« Dans les faits, la plateforme comprend deux entrées, détaille Gilles Saget, ingénieur au sein de l’Institut de l’élevage (Idele). La première concerne l’éleveur, qui peut effectuer un autodiagnostic, afin de faire le point sur son travail. La deuxième cible les éleveurs et conseillers, qui peuvent lancer une recherche parmi les pistes de solution proposées par la plateforme. Ils ont pour cela accès à différents thèmes : organisation et simplification du système, aménagement des bâtiments, matériel, main-d’œuvre, travail administratif et transformation/commercialisation. »
Des réponses suivant trois problématiques
Les solutions proposées par la plateforme répondent à trois groupes : la gestion des ressources humaines, les conditions de travail et l’organisation du travail. Le but est d’aborder l’ensemble des problématiques qu'un éleveur peut rencontrer dans le cadre de son travail. Les fiches solution que propose Déclic travail sont construites à partir d’études de terrain et d’expériences d'éleveurs. Concrètement, l’autodiagnostic s’effectue en quelques minutes. Après une série de questions au sujet de la situation, du ressenti au travail et des souhaits d’amélioration, Déclic travail propose des solutions concrètes sous forme de fiches, d’astuces, de témoignages d’éleveurs et de vidéos.Une plateforme gratuite et sans compte utilisateur à créer
Lancé en 2020, Déclic travail a été initié sous l'impulsion de l’Idele, de la Confédération nationale de l’élevage, des chambres d’agriculture, du Cniel, de l’Association nationale interprofessionnelle Caprine, mais aussi de la Belgique, par le biais du Centre régional d’agronomie de Wallonie. « Ces partenaires valident notamment les décisions de développement de l’outil et participent au soutien financier de la plateforme, précise Gilles Saget. Celle-ci est totalement gratuite, et nous ne vendons rien. Afin de simplifier la démarche, il n’y a pas de compte utilisateur à créer. Nous ne stockons donc aucune donnée lors de l’autodiagnostic de l’éleveur. »
Retrouver l’intégralité de l’article de Willy Deschamps dans le numéro de mars de Cultivar élevage.
