Dans le cadre du projet GO PEI Arpeege mis en place voilà deux ans, des essais soja ont été mis en place dans l’ensemble de la région Grand Est. Il en ressort des premières consignes locales pour réussir la culture de son soja.
« Il faut d’abord trouver le bon compromis entre précocité variétale et productivité », rappelle Aurore Baillet, ingénieur de développement Lorraine-Alsace chez Terres Inovia, partenaire du projet Arpeege.
Un fort besoin en eau
Une fois la variété sélectionnée, se pose le choix de la parcelle. Il faudra qu’elle soit peu chargée en pierres car les premières gousses sont parfois assez basses. Autre critère majeur : la ressource en eau.« Le soja débute sa floraison à la fin juin. Son besoin en eau est le plus important en juillet et en août, indique Aurore Baillet. Par conséquent, il préférera les sols profonds et souvent arrosés comme les Crêtes pré-ardennaises, le Pays Haut, la Champagne humide, la vallée de la Marne, la Brie champenoise, le Bassigny, le plateau lorrain sud vosgien. »
Entre 25 et 40 q/ha de rendement
Les semis sont fréquemment réalisés sur la première décade de mai. La période de semis peut toutefois courir sur la période du 20 avril à fin mai en fonction des conditions climatiques. Après le semis, afin de faciliter la récolte, il est préférable de bien rouler la parcelle.Actuellement, dans le Grand Est, le soja ne possède pas de bioagresseurs ni de maladies, ce qui facilite la conduite de la culture. La vigilance sera de mise sur le désherbage.
« La plante est peu couvrante au démarrage, indique Aurore Baillet. Il est conseillé de faire un désherbage de prélevée suivi d’un désherbage fractionné au moment de la levée des adventices. »