Face à la réfome de la nouvelle Pac qui devrait être mise en place en 2023, le Conseil national des appellations d’origine laitières (Cnaol) « apprécie l’accent mis sur l’agriculture durable où les AOP laitières françaises apportent une contribution considérable, mais reste vigilant concernant les aides couplées et les écorégimes ».
70 % de la production des AOP se font en zones de montagne
Par ailleurs, la future Pac prévoit une simplification des procédures de modification des cahiers des charges.« Les modifications standards seront dorénavant gérées par les États membres. Cette simplification permettra aux différentes AOP laitières d’introduire des éléments de durabilité dans leur cahier des charges, une durabilité fortement mise en avant dans les orientations de la Pac 2023 », indique un récent communiqué.
« Ciblant une production en particulier, les aides couplées permettraient d’accompagner les filières laitières de montagne et de maintenir une production laitière diverse, attractive et dynamique pour ces zones souvent défavorisées », indique le Cnaol.
Faire reconnaître les AOP laitières
Concernant le plan stratégique national que décidera la France, son déploiement va reposer sur les écorégimes et sur les aides conditionnées aux agriculteurs qui ont des pratiques répondant aux attentes sociétales et environnementales. « Le Cnaol reste mobilisé afin que les AOP laitières soient reconnues, par la voie de la certification, pour leurs pratiques vertueuses associées et pour leur spécificité d’élevage au même titre que l’agriculture biologique. »
