Et si les vieux pots faisaient encore les meilleures coupes ?

Parmi les intérêts des faucheuses à sections: leur qualité de coupe, leur faible besoin en puissance et leur légèreté. © BB-Umwelttechnik
Face aux faucheuses à disques, les machines dotées d’une barre de coupe à sections semblent désuètes. Pourtant, à largeur équivalente, elles nécessitent moins de puissance.

Le système de fauche par une barre de coupe à sections n'est pas nouveau, pourtant, il présente des avantages. La structure de ce type de machine reste très simple et légère, puisqu’elle se compose uniquement d’un châssis qui supporte la lame et ses sections.

«  Ce sont des machines très légères qui ne nécessitent pas de gros besoins en traction, indique Pierre Vergiat, conseiller prairie et système ruminant à la chambre d’agriculture de la Loire.  Il est aisé de faucher sur 9 ou 10 m avec un tracteur de moins de 100 ch. »

Une repousse plus rapide de huit à dix jours

Leur qualité de coupe est aussi un point fort. Le système de sections ne hache pas le fourrage mais réalise au contraire une coupe nette. Cette coupe franche contribue à une bonne cicatrisation de la plante, ce qui conduit à une meilleure vitesse de repousse. « Lors d’une année normale, il est souvent constaté un décalage de repousse de huit à dix jours en faveur de la faucheuse à sections, souligne Walter Hege, dirigeant d’Agriser et distributeur des faucheuses à sections Seco Duplex. Pierre Vergiat nuance cependant : « Certes, la qualité de coupe joue en faveur de la repousse, mais les éleveurs qui possèdent ce type de machine ont tendance à relever les hauteurs de fauche afin de préserver les sections des pierres et taupinières. Si on fauche plus haut, la vitesse de repousse sera bien meilleure et plus rapide. »

Un ressuyage du fourrage amélioré

Le principe de coupe des machines à sections conduit à une fauche à plat du fourrage, qui se retrouve écarté sur toute la largeur de travail. Il n’y a donc pas de création d’andain, ce qui facilite son ressuyage. « On conserve beaucoup mieux la valeur alimentaire des fourrages car l’herbe sèche plus vite, explique le conseiller de la chambre d’agriculture de la Loire. En revanche, ce mode de fauche nécessite d’andainer avant d’ensiler ou de botteler. »

Attention à l’affûtage des sections

Face à ces intérêts, pourquoi les faucheuses à sections ne se développent-elles pas plus ? «  L’aiguisage régulier des sections est à prendre en compte », évoque Pierre Vergiat.  Leur conception légère peut aussi les révéler plus sensibles aux casses vis-à-vis des cailloux et taupinières. D’où l’intérêt d’être vigilant sur la hauteur de fauche et de viser un minimum de 8 cm.  




Retrouver l'intégralité de l'article de Willy Deschamps dans le numéro de mai-juin de Cultivar élevage 

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