Dans son dernier rapport, l’Idele met en évidence la baisse de la production de lait français au 4e trimestre 2020.
« Sur le 4e trimestre, elle devrait afficher un repli d’environ 1% par rapport à 2019, retrouvant son niveau de 2018, avec un rythme baissier qui s’est accéléré sur les dernières semaines, dépassant parfois les -2%. »
Réduction du cheptel laitier dans le Grand-Ouest
Un recul qui s’explique par une baisse du cheptel de vaches laitières et également par de nombreuses cessations d’activité. Au 1er décembre 2020, le nombre de tête était en recul de 70 500 animaux par rapport à l’année passée, soit -1,9%.Le Grand-Est (-1%), l’Auvergne-Limousin (-1,4%) et la Normandie (-1,4%) sont les régions avec le moins de pertes. Dans le Grand Ouest (-2,1%) et le Sud-Est (-1,9%), en revanche, on enregistre des reculs plus marqués.
Cette baisse du cheptel s’explique notamment par des cessations d’activité dans les zones de déprise laitière structurelle mais également dans les grands bassins de production comme la Bretagne ou les Pays de la Loire.
Des cours qui se sont maintenus
Si ce phénomène est observé également en Allemagne et dans d’autres pays de l’Union européenne, il n’a pas d’impact sur les cours des produits laitiers.Comme l’indique l’Idele : « Les cours des ingrédients laitiers se tiennent plutôt bien. Le cours du beurre dans l’UE s’est stabilisé au 2nd semestre, entre 3 400 et 3 500 €/t, se situant ainsi fin 2020 au même niveau qu’un an auparavant. »
