Le marché des produits laitiers retrouve une situation plus équilibrée

Selon l’enquête mensuelle laitière de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache conventionnel était au mois de janvier 2019 de 332 € les mille litres.
L’année 2019 démarre dans un contexte d’offre et de demande plus favorable qu’en 2017 et qu'en 2018. Le marché des produits laitiers industriels retrouve depuis quelques mois une situation davantage équilibrée. Pour autant, il convient de rester prudent sur les perspectives de l’ensemble de l’année 2019. Elles dépendront fortement du résultat des négociations sur le Brexit, qui, pour l’instant, ne sont pas encore clairement établies.

Le grand écart de valorisation entre le beurre et la poudre de lait écrémé, qui sévissait en 2017 et au cours premier semestre 2018, s’est sensiblement resserré. Le beurre reste à des niveaux de prix honorables, sans toutefois atteindre les sommets historiques de l’été 2017. De son côté, le prix de la poudre de lait écrémé reprend un peu de vigueur, il se situe désormais près de 300 € au dessus du prix d’intervention.

Selon l’enquête mensuelle laitière de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache conventionnel était au mois de janvier 2019 de 332 €/1000 l (cf. graphique ci-dessus). Il se situe 13 € en dessous du prix standard du lait de vache toutes qualités confondues, qui englobe non seulement le lait conventionnel, mais aussi le lait bio et le lait destiné à la fabrication d’AOP.

Collecte en hausse en Nouvelle-Zélande, en baisse dans l'Union Européenne

La production laitière dans les deux grands bassins exportateurs mondiaux évolue de façon contrastée. La collecte s’est, en effet, développée de façon assez nette au cours des derniers mois en Nouvelle-Zélande. En revanche, elle baisse régulièrement depuis le mois d’août au sein de l’Union Européenne. Le recul atteint 1,8 % sur le mois de janvier 2019.

En France, la production laitière reprend un peu de vigueur, après plusieurs mois de décrochage. La collecte a, en effet, retrouvé depuis le début du mois de mars son niveau de l’année précédente. Ce redressement reste néanmoins à confirmer, compte tenu du manque de stocks fourragers dans de nombreuses régions.  


Benoît Royer, directeur des affaires économiques du CNIEL, fait le point sur la conjoncture laitière du mois de mars :

 

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