Maximiser la production d'herbe

La place du système fourrager a une importance capitale dans les systèmes économes et autonomes en intrants. ©N.Chemineau / Pixel Image
Dans les exploitations économes et autonomes en intrant, la valorisation de l’herbe dans la ration des vaches laitières est une pièce maîtresse dans la construction de l’autonomie. C'est ce qu'il ressort d'une étude menée par AgroParisTech, l’Institut de l’élevage et le Réseau agriculture durabl, à la demande du ministère de l'Agriculture.
 
Les systèmes herbagers économes et autonomes mis en œuvre dans les régions de plaine reposent sur un fort allongement de la durée d’alimentation du troupeau au pâturage en limitant le plus possible les apports de fourrages conservés. 
Les systèmes fourragers s'appuient sur l’utilisation de prairies temporaires de longue durée qui associent graminées et légumineuses, conduites sans engrais azoté de synthèse. La conduite de ces prairies d’association et du troupeau au pâturage vise non seulement à maximiser la production d’herbe, mais aussi à assurer la pérennité des prairies et la stabilité de leur composition dans le temps, le tout en limitant les interventions, sources de coûts supplémentaires. 

Privilégiez l’association de trois espèces

Dans les régions à climat océanique favorable à l’herbe, qui représentent la majorité des cas, les systèmes herbagers privilégient l’association ray-grass anglais et trèfle blanc. Lorsque les conditions pédoclimatiques sont moins favorables, le développement de systèmes fourragers économes et autonomes a été rendu possible par l’adaptation de la flore prairiale. 
Ainsi, on retrouve une base de ray-grass anglais et de trèfle blanc complétée par exemple avec de la fétuque lorsque les sols peuvent subir un engorgement temporaire à l’automne ou au début de printemps. En cas de sécheresse estivale, il est possible de rajouter à la fétuque du dactyle. 
Les prairies associent en général trois types d’espèces. Certaines démarrent rapidement leur croissance après implantation mais sont peu pérennes comme le ray-grass hybride et le trèfle hybride. Sur d’autres espèces repose l’essentiel de la production d’herbe à partir de la deuxième année comme le ray-grass anglais, la fétuque, le dactyle et le trèfle blanc. Le troisième type d’espèces regroupe quant à lui les différentes espèces compagnes, capables de prendre le relais en cas d’aléas climatiques. 

Des prairies adaptées à toutes les situations

Certaines de ces prairies peuvent alors être dédiées à la constitution de stocks fourragers. Elles sont alors basées sur des espèces se prêtant à la fauche, des associations de dactyle et de luzerne par exemple. 
De plus, la chaîne de pâturage peut inclure d’autres productions fourragères – comme le sorgho fourrager, le chou fourrager ou les méteils – souvent cultivées en dérobées. Ces cultures conservent alors une place majeure au pâturage lorsque la pousse de l’herbe ralentit.
 
Pour en savoir plus sur les performances des exploitations économes et autonomes : Devenir econome et autonome

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