Malgré la météo, la collecte de lait se stabilise

Camion de collecte de lait par temps de neige

La vague de froid de janvier 2024 et les inondations du nord de la France continuent de peser sur la collecte.

Crédit photo S. Leitenberger/Adobe Stock
La qualité des fourrages 2023 influence favorablement la collecte. En effet, en dépit des aléas climatiques et de la MHE, l’Idele annonce une stabilisation de la collecte en janvier 2024. Le prix du lait à la tonne perd 4 euros, pourtant le prix réel payé aux éleveurs se maintient en raison de la hausse des taux.

Les maïs ensilés en 2023, à forte teneur en amidon, commencent à exprimer leur potentiel. De ce fait, ils ont ainsi pu jouer favorablement sur la quantité de lait produite à partir de décembre 2023.

Collecte : la qualité des maïs limite la baisse en décembre

En effet, après une baisse significative de la collecte nationale en novembre 2023 estimée à - 4,8 % par rapport à 2022, la chute s’est enrayée en décembre :

« La collecte laitière s’est faiblement rétractée en décembre, à peine - 1 % par rapport à 2022, avec des performances positives au cours des toutes dernières semaines », assure l’Idele dans son dernier Tendances lait viande de janvier 2024.

Les accidents climatiques pèsent sur la collecte

En raison de la qualité des fourrages 2023 et du faible recul du cheptel, une amélioration de la collecte a été enregistrée en décembre 2023. Évidemment, les accidents climatiques liés au froid recensés en Normandie et les inondations du nord de la France se font toujours ressentir :

« Dans le Pas-de-Calais, entre un tiers et la moitié des exploitations laitières ont été touchées, avec des conséquences plus ou moins importantes sur la qualité et la quantité de lait produit », décrit l’Idele.

Stabilisation de la collecte en janvier 2024 ?

Pourtant, les experts de l’institut de l’élevage restent optimistes. Ils annoncent une légère baisse suivie d’une stabilisation en janvier 2024 :

« L’année démarre avec des fourrages très qualitatifs. Les éleveurs ont moins réformé de vaches et on observe une accalmie sur le front de la MHE. La situation apparaît plus incertaine à partir d’avril avec des craintes du retour de l’épidémie sur l’ensemble du territoire français. »

Les éleveurs ont moins réformé en 2023

En 2023, le cheptel perd 66.600 têtes contre 79.000 en 2022. Bonne nouvelle : en décembre 2023, la baisse du cheptel continue de s’atténuer.

>>> À lire : Inflation : baisse de la consommation de viande bovine en France et en Allemagne

Prix moyen du lait 2023 : une progression annuelle de 24 euros

Le prix du lait en novembre 2023 enregistre une baisse de 4 euros en un mois. Le lait standard atteint 452 euros par tonne. Il perd 20 euros par rapport à 2022.

« À noter que le prix réel payé aux éleveurs est stable d’un mois sur l’autre, soit 490 € en novembre grâce à l’amélioration des taux, précise l’Idele dans sa publication de janvier. Pour le début d’année 2024, le prix du lait payé aux éleveurs français resterait pratiquement inchangé comparé à fin 2023. »

Les charges se stabilisent à un niveau élevé

L’Ipampa lait de vache reste stable, mais élevé : « Un net recul du prix de l’énergie et dans une moindre mesure des engrais est observé. En revanche, les coûts relatifs au matériel, aux fournitures, à l’entretien ainsi qu’aux produits vétérinaires enregistrent une augmentation », décrit l’Idele dans sa publication de janvier 2024.

En novembre 2023, la marge Milc est estimée à 151 euros par tonne. Elle recule de 3 euros par rapport au mois précédent en raison de la baisse du produit de la vente des animaux.

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